« Quand je suis au galop, je me sens cheval », raconte Carla Petit, 19 ans lors du tournage, pour décrire sa relation avec l’animal, sa passion depuis l’enfance. Avec son père, chef opérateur et réalisateur, elle va pouvoir la vivre loin de toutes les normes, en toute liberté, au cours de leur traversée des steppes kirghizes
« Quand on voyage, on devrait fermer les yeux »
« À perte de vue » est un très beau film qui vient de remporter le prix Ushuaïa TV du Festival Aventure & Découverte de Val d’Isère, où nous avons partagé un atelier sensoriel avec les protagonistes. Pour apprendre à percevoir le monde autrement.
L'épopée extraordinaire d'un père et sa fille malvoyante
Une odyssée, à cheval, à travers les steppes kirghizes où l'étudiante prouve que rien n'est impossible.
"La perte de repères est réelle, mais le voyage est surtout intérieur" : au Kirghizistan, l’extraordinaire aventure d’un père et sa fille malvoyante
« Quand je suis au galop, je me sens cheval », dit-elle pour décrire sa connexion à l’animal. Pierre filme sa fille sur un fil entre mise à nue et pudeur. Ne pas cacher le handicap mais surtout ne pas le réduire à ce qu’il n’autorise pas mais plutôt à ce qu’il déploie. Carla a grandi dans « un monde semi réel et semi rêvé » comme elle dit. « Si tu ne rêves pas, c’est que tu n’es pas touché par ce que tu vis », affirme-t-elle.